Location ou achat – quel type de logement est le plus intéressant financièrement?
05 juin 2014 | Partager sur Facebook
Acheter ou louer un logement? Malgré la baisse des intérêts hypothécaires, acquérir un bien immobilier n’est pas forcément la meilleure solution.
Location ou achat?
Il n’existe pas de recette miracle pour savoir s’il est préférable de louer ou d’acheter un logement. Cette décision dépend de votre situation personnelle. Pour ce faire, vous devez tenir compte de vos plans de carrière et de vos projets de vie ainsi que de vos besoins personnels.
Mais, surtout, vous ne devez pas penser qu’acquérir un bien est automatiquement meilleur marché.
D’une part, les intérêts hypothécaires ne sont plus aussi bas qu’il y a quelque temps. D’autre part, ces dernières années, les prix des biens immobiliers ont, dans certaines régions, si fortement augmenté que, même en cas de faible charge hypothécaire, acquérir un objet s’avère plus onéreux que vivre en location. Par ailleurs, étant donné que la plupart des gens vivent dans un logement en location avant d’acquérir un bien et qu’ils ne sont pas contraints de déménager, il convient de ne pas comparer le montant d’un nouveau loyer à celui lié à l’achat d’un bien immobilier. Il est en effet préférable de mettre en regard sa situation actuelle et l’achat d’un logement: en cas de hausse des intérêts, les propriétaires de biens immobiliers sont davantage exposés à une augmentation des coûts que les locataires. Actuellement, en raison des faibles taux hypothécaires, il existe, pour les baux existants, un potentiel supplémentaire pour réduire les coûts. Vous pouvez exiger une baisse des intérêts si votre loyer repose sur un taux de référence supérieur à 2%.
Par contre, si vous cherchez à placer votre argent à long terme, opter pour l’acquisition d’un bien est certainement une bonne solution.
Toutefois, pour recourir à une hypothèque, il ne suffit pas de disposer de 20% du prix d’achat sous forme de fonds propres. En effet, pour des raisons de capacité financière, le 6% du prix du bien ne devrait pas dépasser le tiers de votre revenu annuel.
