Dois-je retirer mon avoir de la caisse de pension pour l’achat d’un immeuble?

Pour l’achat d’un logement dans lequel vous vivrez, vous pouvez retirer l’argent de votre caisse de pension et de votre pilier 3a.

Dois-je retirer mon avoir de la caisse de pension? Dois-je retirer mon avoir de la caisse de pension?

Souvent, les fonds propres épargnés sur des comptes ou dépôts de titres ne suffisent pas à financer un logement. Un retrait de l’avoir de la caisse de pension ou de la prévoyance liée 3a permet ainsi de réunir les fonds propres nécessaires.

Si vous disposez au moins de 10% de capitaux sous forme d’économies, de titres ou d’avance sur héritage/prêt, les banques acceptent un retrait des avoirs de prévoyance. Néanmoins, cet argent doit obligatoirement servir à l’achat d’une résidence principale. Pensez également que le retrait des avoirs de prévoyance pour l’achat d’une propriété est soumis à l’impôt.

Un retrait de l’avoir de la caisse de pension est possible tous les cinq ans et doit s’élever à 20 000 francs au moins. Cette limite ne vaut toutefois pas pour un retrait du pilier 3a. Par ailleurs, un retrait illimité de la caisse de pension n’est possible que jusqu’à 50 ans.

En effet, les personnes plus âgées reçoivent le montant qu’elles auraient pu retirer à 50 ans ou la moitié de l’avoir actuel. Le montant supérieur des deux est déterminant.

En cas de retrait de l’avoir de la caisse de pension, les avoirs de prévoyance diminuent. Ainsi, les prestations accordées en cas d’invalidité ou de décès diminuent aussi, conformément au règlement de la plupart des fondations. Pensez alors à reverser le plus rapidement possible l’argent retiré dans la caisse de pension et de conclure entre-temps une assurance.

Le nantissement est une variante au retrait des avoirs de prévoyance. Dans ce contexte, les avoirs de la caisse de pension sont considérés comme une garantie pour un prêt bancaire. L’avantage déterminant est que votre couverture d’assurance reste inchangée en cas d’invalidité ou de décès. L’endettement supérieur implique certes des taux d’intérêt plus élevés. Mais ils sont souvent compensés par les avantages fiscaux par rapport à un retrait des avoirs.